La télévision n'exige du spectateur qu'un acte de courage, mais il est surhumain, c'est de l'éteindre. Pascal Bruckner.

Avant d’aller plus en avant dans cet article, j’aimerais apporter quelques précisions sur l’angle adopté dans celui-ci. Le regard que je porte aujourd’hui sur la télévision n’a pas toujours été aussi critique ou acerbe, j’ai moi-même consommé les ondes hertziennes pendant des années par habitude, par ennui ou encore par réflexe. Je regrette à présent ce temps perdu à subir plutôt qu’agir. Pourtant il n’est jamais trop tard, et j’ai pu, avec volonté, me sevrer et passer à autre chose. J’espère que si vous portez des doutes ou des interrogations sur vos habitudes de consommation, vous oserez la remise en question. Il est difficile de se rendre compte des dégâts tant l’emprise des programmes télévisés est importante et endort notre esprit critique ainsi que notre faculté à entreprendre. C’est bien longtemps après une déconnexion prolongée que les bienfaits apparaissent et que les ravages intellectuels induits par cette sur-consommation deviennent évidents.


Introduction

Je viens d’une famille ou le premier réflexe, une fois la journée de travaille terminée, est d’allumer le téléviseur sans même se poser la question de savoir quel est le programme, c’est une habitude, et cela depuis des décennies. A ce stade de dépendance, la télé n’agit plus comme un objet de divertissement mais d’avantage comme un antidépresseur permettant de débrancher son cerveau de toutes formes de réflexions sur la journée que l’on vient de passer, sur le sens de sa vie et de ce que l’on y entreprend, sur ces envies ou encore ses projets futurs.

Avec les années, cette confrontation pourtant indispensable avec soi-même n’a jamais lieu, elle est oubliée, agitée, éludée par l’attention portée aux programmes sans aucun sens ou tout est fait pour que l’esprit soit totalement captivé, et quand le questionnement ainsi que l’appel de l’introspection reviennent en force, il y a toujours une émission, toujours un reportage, toujours une séance de publicité pour rassurer et nous dire que finalement, à quoi bon s’aventurer sur ce chemin inconfortable, laissons nous aller encore un peu, après tout les journées sont déjà bien assez longues. Les dernières exactions du présentateur de l’émission « Touche pas à mon poste » qui ont fini par faire la une, en son un bon exemple, car, quand on demande à l’audience de ce programme pourquoi ils regardent la dite émission, la réponse est claire: «Pour se vider la tête», comprenez par là, oublier le quotidien.

Alors vous êtes fatigué de votre journée, et cela se comprend, vous allumez encore une fois cette fichue télé pour combler ce silence qui apporte bien trop de questions que vous ne voulez vous poser, et ce n’est qu’après une avalanche de mauvaises nouvelles à la seule source d’information qu’est désormais pour vous le vingt-heure, que votre journée s’achève enfin après un passage obligé par les publicités interminables ou à force de répétitions vous vous étonnerez sans doute à ressentir un peu de réconfort en vous disant que demain, et malgré les malheurs de ce monde, vous irez essayer ces nouveaux yaourts.

Le film commence enfin, vous l’avez déjà vu, mais vous n’avez à présent plus la force de changer, ou simplement d’éteindre la télé pour ouvrir un livre ou découvrir de nouvelles choses dans des sujets qui vous passionnent, d’ailleurs, plus rien ne vous passionne vraiment. Ce dernier flux d’images à la colorimétrie saturée à eu raison de toutes vos envies d’épanouissement. Il est temps de trouver le sommeil car demain c’est pareil. Vous venez de passer trois précieuses heures de votre temps dernière votre téléviseur, et c’est la moyenne Française. Si vous vous reconnaissez dans cette triste journée dépeinte ici, il est temps d’agir, si vous vous sentez agressé il est nécessaire de se poser de sérieuses questions. Et croyez moi, il n’y pas d’autres alternatives dans ce cas, que les solutions radicales. Coupez le cordon, débranchez vous de la TNT. Le plus dur sera fait.

Vous l’aurez compris, le problème est lié à la passivité, et aux programmes imposés et non pas à l’objet télévision en lui même. Quand on décide de louer un film ou de s’immerger dans un univers, cela peut s’avérer être un bon moyen de se divertir. C’est alors un choix, on y cherche activement quelque chose. On peut même s’y informer et apprendre, notamment grâce aux programmes indépendants disponibles sur des plateformes comme Youtube. La démarche et les effets qui résultent d’une interaction, d’une recherche active, sont radicalement différents. J’ai fait le choix d’en finir avec la télé et son cycle abrutissant il y a des années maintenant et j’en mesure à présent tous les jours les bienfaits. Comme tous le monde j’ai un téléviseur pour jouer ou regarder la VOD, j’ai également une connexion Internet, mais je n’ai pas de box télé, enfin si, car la vente est forcée, mais elle réside à la cave, dans son carton. La vente liée est d’ailleurs un des soucis majeur même si rien ne vous oblige à la brancher.


Expériences personnelles

Comme énoncé en introduction, j’ai pendant longtemps regardé la télévision parfois de nombreuses heures par jour. Enfant, j’adorais toutes les émissions de ma génération comme le Club Dorothée, Micro Kids, MacGyver et toutes les autres séries de cette époque. Le souci était alors la récurrence, il était possible d’enregistrer les émissions mais globalement le planning de mes activités récréatives, notamment le dessin ou jouer dehors étaient alors calqué sur le programme télé et les émissions que nous voulions sans aucun prétexte manquer. Et c’est là ou commence l’addiction, car avec l’âge et un nombre de chaines grandissante, le réflexe en cas d’ennui est alors de se poser derrière son téléviseur en attendant que notre programme favoris commence en zappant de chaine en chaine. Et quand les programmes qui nous tiennent à coeur s’enchainent c’est rapidement les heures qui s’envolent. Cette habitude s’ancre fermement, et une fois l’âge adulte atteint, on rentre de sa journée éreintante et le cycle décrit plus haut se met rapidement en place car c’est l’une des seule fenêtre d’évasion passive, immédiate, ne demandant aucun effort.

Par chance j’ai échappé assez tôt à cela, car mon premier boulot empêchaient toutes routines. Travaillant dans un bar, les heures n’étaient jamais les mêmes et le peu de temps libre était destiné aux sorties entre copains. C’est aussi une période ou j’ai énormément capitalisé ces moments sans télé, en me formant, et en écoutant énormément de musique. Mes horizons musicaux se sont élargis grandement grâce aux échanges, aux rencontres et aux nombreuses argumentations sur le sujet autour d’un verre. Je me suis essayé à la basse, j’ai découvert GNU/Linux, je me suis lancé dans le portage salarial, je me suis intéressé à la photo j’ai également réalisé des tirages argentiques de celles-ci, je me suis intéressé à la programmation, à l’image de synthèse plus sérieusement, à l’histoire de l’Art en générale. Tout ce temps disponible et un petit boulot étaient pour moi une formule idéale pour en apprendre plus. J’ai tenté plein de choses et la grande majorité on échouées, mais j’en accumulais toujours plus et ça, ça fait grandir. Ce fut une période de dix années sans télévision, sans même avoir l’objet téléviseur chez moi.

Bien évidement je ne sais rien et j’ai encore tout à apprendre, la recherche ne fait qu’ouvrir d’autres portes vers d’autres questionnements, d’autres interrogations, d’autres introspections. J’ai le souvenir d’un détachement complet du monde de la télé et de ses programmes, à tel point qu’a l’occasion de visites chez mes parents ou des amis, je fut vraiment marqué par l’accélération du rythme, de l’enchainement interminable de publicités affligeantes. C’était devenu encore plus fort, plus violent. La bêtise de certaines émissions de divertissement à l’heure des télé-réalité ou l’on vénérait la médiocrité et les apparences, m’excédait au plus haut point. Voir mes proches dans cette spirale m’attristait énormément, mais malgré ces dix années passés sans, il suffisait de vingts minutes pour ressentir à nouveau cet effet lobotomisant puissant. C’était là le début de mes interrogations sur ce modèle de vie dont beaucoup se revêtissent, par convention, par mimétisme ou pour simplement se sentir proche des autres en partageant le lendemain au bureau les élucubration de l’un ou de l’autre dans la dernière production W9. Je vivais alors tout autre chose, mon exaspération devant ce manque d’efforts, ce manque de résistance, alors qu’il y a tant de choses a découvrir, voir, écouter, lire était grande je ne comprenais pas, je ne comprends toujours pas d’ailleurs, mais ce fut définitif, je ne voulais plus de cela.

Mais voilà, il y d’autres facteurs qui rentrent en compte, comme la routine d’un boulot stable, et j’ai eu une période de «rechute». En m’installant avec celle qui partage ma vie aujourd’hui, je suis naturellement tombé dans la reproduction du schéma métro, boulot, télé, dodo, et après trois années de programme télé, c’est à l’occasion d’un diner chez des amis que j’ai pu me rendre compte que nous glissions vers un appauvrissement qui allait définitivement se poursuivre sans une intervention de choc. Nous venions de partager avec nos proches, sans télé également, des anecdotes du PAF pendant une partie de la soirée. Ce fut le déclic, rapidement après cela, nous débranchions cette satané box décérébrante.

Nous nous divertissons toujours grâce au petit écran, mais nous faisons le choix du quand, du quoi, du où. Nous avons un compte Netflix pour les séries, et nous sommes abonné à de nombreuses chaines Youtube ou la production, notamment pour les chaines de vulgarisation, y est florissante. Nous avons retrouvé un rythme d’écoute de musique, de lecture (même si encore trop rare en ce qui me concerne) et d’expérimentations sur divers sujets. Des domaines divers très captivant, comme, pour ma part, l’astronomie, le développement personnel, l’Histoire. Ma compagne quant à elle s’essaye avec succès à la photo, tout en poursuivant ses aventures, également là avec succès, dans le cosplay. Nous nous encourageons mutuellement au dépassement, malgré les heures de travail, nous ne sommes pas étrangers au labeur quotidien, même si privilégié quant à l’accès à ces sources d’informations.

Cela reste un effort de tous les instants car souvent, l’envie n’est pas au rendez-vous, la procrastination guète sans cesse, mais s’arrêter n’est pas une option, alors c’est à force de coup de pieds au c** que l’on avance, car il le faut, si nous ne le faisons pas, quel est le sens de tout cela ? Travailler, manger, s’abrutir, dormir, mourir ? Voyons ce n’est pas sérieux, la vie est bien plus riche, et pour espérer pouvoir en entre-apercevoir l’essence (sans garanties aucunes), il faut, à mon sens, essayer de s’enrichir personnellement et pour ce faire il faut dégager du temps. Nous verrons plus tard par de simples calculs, qu’une longue période de votre vie sera perdue en télé et autre « vidage de tête » comme aime à le dire les téléspectateur de Cyril Hanouna. Ce temps vous sera volé pour un placement publicitaire et pour vendre votre temps de cerveau disponible aux annonceurs. Vous valez mieux que cela. Non ?


Les causes et conséquences du problème

Alors pourquoi à mon sens la télévision est un problème, quelles sont de mon point de vue les causes et les conséquences d’une consommation excessive. Et pourquoi je pense qu’il n’est pas possible de consommer la télé sans addiction ou du moins sans dangereusement la risquer. Pourquoi je crois que les mécaniques finement mises en place tout au long de l’histoire de la télé, nous font rapidement passer de la consommation occasionnelle au « vidage de tête » intensif. Comprenez moi bien, se changer les idées est essentiel mais au profit de quoi ? De l’inculture ? Des théories du complot ? De l’attisement de la haine ?

La passivité, le neuromarketing et le circuit de la récompense

Avec les positions par défaut qu’une longue exposition à une seule source d’information risque de nous faire adopter, le neuromarketing ainsi que le circuit de la récompense est sans doute l’un des plus puissants outils de la télé pour créer ou attiser notre addiction. Aider par la passivité, le planning et l’équilibre entre programmes et publicités et étudié pour faire passer le téléspectateur dans des états émotifs contrôlés ou du moins prédictibles afin d’accentuer l’impact d’un spot publicitaire. Tout l’enjeu ici est de faire abandonner à l’audience tout sens critique avant de l’emmener dans des états précis et le récompenser avec l’émission attendue ou une publicité alléchante. Voyez comment l’on peut ressentir un soulagement avec la fin d’un journal télévisé chargé de toutes ses horreurs, voyez comment ce soulagement est motivé par une publicité souvent pour un produit rassurant. L’objectif est qu’il soit associé à ce même sentiment de réconfort et que cette association puisse déclencher l’achat à la prochaine sortie au super-marché, le tout sans même que la personne visée ne s’en rende compte.

Cela fonctionne également sans les images, moins bien certes, mais cela reste très puissant. Notez les sons et les jingles utilisés pour accentuer, drame, stress, urgence puis ensuite, sérénité, bonheur, paix. Prenez le temps de faire le test, demandez vous pourquoi telle ou telle image ou encore tel ou tel son est employé à cet instant, quel est son rôle ? Par quoi était-il précédé ? En essence, votre passivité inhibe votre sens critique et cela prépare le terrain pour le marketing. Sans questionnement la manipulation du temps, des images, et des sons passe inaperçue. Ne voyez pas là l’oeuvre de quelconque complot, mais d’avantage un conséquence de l’histoire de la télévision débouchant sur cette formule si efficace. La publicité est une source de revenu et comme toute entreprise les chaines s’adaptent pour maximiser leurs profits.

La pauvreté intellectuelle des programmes

Ce tunnel d’informations angoissantes, suivit de publicités est un passage obligé pour ce qui fait venir le téléspectateur, les programmes, les émissions, les jeux. Et là c’est pour ainsi dire le désert, il subsiste quelques émissions intéressantes, qui peuvent déclencher questionnements et intérêt pour divers sujets politiques ou scientifiques, artistiques ou informatifs mais ce n’est pas dans l’intérêt économique des publicitaires, elle seront donc reléguées tard dans la soirée voir dans la nuit, laissant le calendrier libre au émissions favorisant encore plus cet état de disponibilité cérébrale. Cyril Hanouna et son émission en sont le pur produit. Et malheureusement il est loin d’être le seul.

Positions par défaut

Un autre effet pervers du manque de sens critique et de l’oisiveté, est que tout effort intellectuel devient une épreuve, toute l’énergie d’attention aspirée, il est alors aisé de prendre l’information du vingt-heure comme vérités intangibles et suffisantes alors que bien souvent les faits sont légèrement organisés, coupés puis re-montés, pour servir une orientation politique ou rédactionnelle. Bien que discutable, en soit, ces méthodes ne sont pas forcement un problème majeur, sauf quand l’audience ne fait pas l’effort de confronter l’information à d’autres sources, et qu’elle ne se forge pas ses propres avis. Aussi, il n’est pas rare de voir toute une frange de la population adopter un positionnement par défaut sur des sujets qui ne peuvent être traités de la sorte. Une seule source d’information c’est facile et pratique, sans efforts, il suffit d’embrasser ce que l’on nous raconte, sujet clos. On retrouve alors dans les discours de comptoirs une soupe à base de lieux communs dénués de nuances et de personnalité.

Ceci est un danger, et il suffit d’observer des chaines comme Fox News pour voir le futur de cette informations flash pré-digéré. Il suffit d’attende et de laisser faire, pour voir une population propulser un Trump au pouvoir, attendons encore un peu et le réchauffement climatique sera une invention chinoise, ha non, désolée nous y sommes déjà. Se faire un avis prend du temps et de la recherche personnel, spécialement sur les sujets sociétaux complexes ou sensibles, et ici nous faisons à nouveau affaire à la difficulté de le trouver. Pourtant il est bien là, et les chiffes qui vont suivre sont édifiants.


Triste constat

En s’appuyant sur les chiffres de l’INSEE ou de Médiamétrie, on peut rapidement faire quelques calculs afin de se rendre compte de tout ce temps qui s’envole. En moyenne un Français regarde la télévision 3h20 par jour. Pour les individus de 15 ans et plus il y a des pointes à 4h00, les personnes de 50 ans quant à elles plafonnent à 5h00. Nous allons utiliser ici une moyenne de 3h00 pour faire quelques projections sur une vie. Pour une année et à raison de 3h par jour, un téléspectateur passera donc 1095 heures passives derrière son téléviseur, soit 45 jours, ou encore 6 semaines en continue. Sur une vie, disons de 10 à 70 ans et avec cette même consommation moyenne du petit écran, le téléspectateur en question auras donc consommé 65 000 heures, ou encore 2700 jours de sa vie a regarder la télévision, c’est équivalent à 7 années complètes 24h/24. Que feriez vous de tout ce temps ? Ou en êtes-vous dans votre consommation et avez-vous déjà fait le calcul ?

La règle des 10 000 heures

Quand j’essaye de parler des choses que j’aime à des proches, des amis, des connaissances, en les incitants à poursuivre leurs rêves, leurs envies, j’ai très souvent cette réponse: « J’aimerais bien mais, je n’ai pas le temps ! ». J’aimerais peindre, apprendre à maitriser un instrument, lire, jouer à des jeux vidéo, approfondir tel ou tel sujet, mais je n’ai pas le temps. Un autre argument que j’entends souvent concernant mon attrait pour le design et ma carrière d’autodidacte : « Oui mais toi tu savais tout de suite quoi faire, tu avais une passion ! ». Autant dire qu’il n’y a rien de plus faux et si l’on ne choisi pas forcément sa carrière, on peut agir sur son temps libre et, au vu des chiffres énoncés plus haut, infléchir la direction de son avenir ou encore s’épanouir aux travers de passions que l’on développe en marge de ses heures de travail. Seulement ça demande de l’effort et une flamme qu’il faut sans relâche attiser.

En 1990, le psychologue K. Anders Ericsson parvient à la théorie des 10 000 heures. Cette théorie met en lumière le fait qu’atteindre un niveau d’excellence dans une discipline, un art, une technique requiert beaucoup de temps et d’investissement et en analysant le parcours de plusieurs individus devenus des références dans leur domaine, le nombre 10 000 apparait de façon récurante. 10 000 heures, c’est également le temps nécessaire au cerveau pour assimiler toutes les notions, tous les réflexes intellectuels d’une discipline. Avec un peu de talent mais surtout beaucoup de travail (environ 10 000 heures donc) il est possible de devenir maitre d’un sujet. Vous voyez ou je veux en venir ? Tout ce temps consommé, à savoir 65 000 heures sur une vie, peut largement servir à l’épanouissement et à la maîtrise de ce qui vous fait vibrer. Vous faites donc un choix, celui de préférer la passivité à la créativité, l’oisiveté au sport, la fuite à l’introspection.


Solutions

Il y en a qu’une seule à mon sens, supprimer la télévision ! Êtes-vous capable de vous séparer de vos programmes télé pendant un mois ? Mettez votre dépendance à l’épreuve et essayez de résister afin de vous rendre compte de l’emprise du petit écran sur votre quotidien. Achetez vos séries préférés en DVD, ou passez par une plateforme de location afin de faire le choix de les visionner quand vous le souhaitez. Passez des journées entières à regarder une série si le coeur vous en dit, mais ensuite, passez à autre chose. Sortez et allez acheter cette fameuse guitare, profitez de tout ce temps pour vous épanouir, vous enrichir. Prenez le temps de faire cet exercice au moins une fois dans votre vie, les bienfaits seront assez vite visibles.

Conclusions

L’heure tourne, que voulez-vous accomplir dans la vie ? Comme tout le monde vous devez travailler et subvenir aux besoins les plus évidents. Vous avez peut être des journées très chargés, des enfants à charge, du boulot à la maison. Pour autant, passer le peu de temps disponible qu’il vous reste à regarder des émissions affligeantes et qui fatiguent l’esprit en vaut-il vraiment la peine ? N’avez vous pas envie de peindre cette image que vous avez en tête ? N’avez-vous pas envie de vous dépasser physiquement ? N’avez-vous pas envie de vous dire que vous aussi vous pouvez réaliser vos rêves ? N’avez vous pas envie de comprendre ? D’apprendre ? Vous disposez de milliers d’heures pour cela.
C’est maintenant à vous de choisir.

Quelques liens pour les curieux

Je vous propose quelques liens pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus.



Liens/Sources :




Télévision et espérance de vie.



Les Français regardent toujours la télé près de quatre heures par jour.



Combien d’heures de travail permettent d’atteindre l’excellence dans une matière?